The Harlequin

Bref, après l'affreuse déception qu'est Danse Macabre, je me suis réjouie, j'avais vu ici que ce tome repartais dans le bon sens. Ouf, c'était la vérité, il est meilleur que DM. (En même temps, faire pire aurais été difficile)
Mais je pense que si ça repenche du bon coté de la balance, c'est quand même beaucoup trop tard. Je m'explique

Ce qui me tape le plus sur le système, ce n'est pas:
-> Les sautes d'humeur de Richard (Même si le pauvre tourne en rond en disant toujours la même choses, je pense qu'il faut des personnages de ce type dans un livre, histoire de diversifié)
-> Ce n'est pas l'ardeur en soit ni même le sexe, (Même si j'ai l'impression de lire un porno maintenant. Avant je me rappelle que quand Anita s’apprêtait à coucher avec un mec elle disais "son corps est content de me voir" "Il est tout à fait prêt" ect et maintenant c'est devenue juste "il bande". Même si les comparaisons romantiquement niaise, je déteste, il faut avouer que ça ne laisse plus de place à l'imagination. Et encore j'ai prit un exemple très soft)

Ce qui m'énerve vraiment? Anita et sa quantité astronomique et inexplicable de pouvoir. On résume? Anita chope les bêtes des lycans qui la blesse, sans pour autant devenir une lycanthrope elle-même. Elle a des bêtes, elle peut même les matérialiser en rêve, elle a du pouvoir ou de l'énergie lycanthrope, les autres lycanthropes la considère comme telle. (Haven qui veux être son Rex, Micah et le reste, elle est considérée par eux comme une des leurs) Cependant, non contente d'avoir juste une louve, elle les accumule. Léopard, tigre, lion... Alors que c'est tout bonnement impossible et qu'un vaccin est fait sur ce même principe! Ca reste possible seulement pour Anita. Explication? "Je suis une anomalie médicale". Ah ouais, c'est comme pour la bible quoi, quand ça s'explique pas y a toujours un petit miracle pour expliquer et sauver la face.

L'ardeur? Encore une fois une chose qui n'aurais pas du se produire, mais Anita est nécromancienne donc ça s'explique presque logiquement. (Et puis, ça donne une bonne raison à une fille chaste, cato et pudique de coucher crument avec tout beaux gosses passant a sa portée.) Mais je commence a en avoir sérieusement ma claque de ce pouvoir. Bizarrement, quand il faut utiliser l'ardeur contre un méchant, c'est toujours Anita et non JC qui s'en charge. Ou on invoque une excuse à la con pour que JC n'en soit pas capable. ("Au secours! je crève ma petite..." "Au secours! Richard crève ma petite..." "Au secours! Tout nos gens crèvent ma petite...)
Elle commence à devenir un vampire aussi (L'ardeur, le pouvoir de blesser à distance, les yeux qui brille et tout le tralala). Attention! un vampire sans tout les mauvais coté du vampire évidemment. Un peu comme la lycanthropie.

Et je peux continuer comme ça très longtemps, mais je vais arrêter là. Alors que reste t-il de la petite réanimatrice qui luttais avec ses pauvres pouvoirs contre les méchants aidée d'appuis inattendu comme JC ou Edward? Avant y avais de la chance, de la diplomatie (JC y excellais) de l'aide inattendue.
Moi je ne la reconnais plus, j'en arrive à la détester, elle est devenue tout ce que je déteste chez une héroïne. Pleins de super-pouvoirs qui débarque d'on ne sais ou, de l'arrogance à en faire pâlir JC, de la super-volonté, de la super-régénération, un super-coup que tout les mec s'arrache, même les tueurs psychopathes (Coucou Olaf!) même les ennemis (Salut Belle-Morte, je croyais avoir lu que t'était du genre à détester tout les femmes qui te faisait de l'ombre, pas à coucher avec elle et les aider) même la super grande méchante devient naze (Marmée Noir finira comme Belle-Morte, elle aidera Anita tout en cherchant à se l'approprier. En toute logique, maintenant qu'Anita l'a tirée de son sommeil, elle devrait plutôt la tuer.)

JC, Jason, Asher, Micah, Nathaniel, que sont t-ils maintenant? Des faire-valoir, des toutous qu'on promènent. JC, bordel, mais c'est devenu une lavette! Il était si plein de personnalité avant, il s'efface complètement maintenant. il n'est plus RIEN.

Et la police qui tenait une grosse place dans les AB? Y a plus, ou parfois juste pour emmerder Anita. Des enquêtes, c'est fini, mais même les personnages flics sont fini. Dolph? Là uniquement pour faire chier. Zebrowski, Tammy, Larry? Quelqu'un se souvient d'eux? Quand il apparaissent c'est pour rien. Juste histoire de faire "coucou" et c'est tout.

Je ne sais pas pour vous, mais Richard et Dolph sont identique. Edward? Comme JC, c'est devenu n'importe quoi. Même Olaf. Oui oui. Là il est du genre amoureux, psychopathe c'est sur, mais amoureux. Pourtant, de ce que je me souvenais du personnage, Olaf aurais considérer comme une faiblesse les coucheries d'Anita. Mais là non. Je ce que j'ai vu d'Olaf dans Arlequin, c'est un homme qui veux se faire l’héroïne, même s'il est malsain c'est sur, il est quand même amoureux (Edward l'explique même à Anita.)

Bref bref, Je me rend compte que je fait un pavé, mais ça fait depuis quelques livres que je me dit tout ça, et c'est pour tout ce que je viens de dire que je pense qu'il est trop tard pour retrouver l'ambiance plus cohérente et les personnages si sympathique des premiers tomes. Parce que je ne vois pas comment changer à nouveau Anita et les autres. Je suis donc vraiment très déçue par cette pente que suis Laurell, j'ai l'impression que son but désormais est de créer une super héroïne, tout ce qu'elle voudrais être, et d'écrire tout ses fantasmes.
Je fais un peu de jeux de rôles, et la première chose que j'ai apprise, c'est que de se créer un avatar parfait et surpuissant nuis complètement à toute l'histoire que l'on essaye de faire vivre. C'est ce qui ce passe actuellement.

Moi aussi, je déteste les héros (ou héroïne en l'occurence) parfaits qui sont "immunisés" contre les inconvénients qui contrebalancent les supers pouvoirs. Où est l'intérêt s'ils sont capables de tout faire, y compris retourner le cerveau de tous les méchants.
Les trucs qui me plaisaient le plus dans les AB, c'étaient :
- La diversité et l'imperfection des personnages à qui, quelque part, on peut se personnifier et les comprendre en se disant "moi aussi, j'aurais réagi comme ça, ou alors, ah non, je n'aurais pas fait ça". Chose impossible à partir du moment où les personnages sont trop éloignés de la nature humaine (ou dans le cas d'Anita, cumulent toutes les natures sans en subir les inconvénients)
- Les enquêtes policières avec le Dolph du début, Zerbrowski, l'inspecteur Perry. Ils avaient tous des personnalités intéressantes et les enquêtes étaient rondement menées.
Quant à Larry, je pensais qu'il était apprenti réanimateur ?

La bataille de la fin est minable, le coup du combat métaphysique où tout le monde se roule parterre de douleur en pensant à des fromages c'était pénible, sans oublier les trois dernières pages qui ressemblent à une lettre d'écolière adressé à mamie, donnant des nouvelles te tout le monde la-bas à Saint-Louis. autant dire que j'attend le tome 16 en priant comme une malade pour que ça s'arrange un peu tout ça

[Avec le résumer que nous avions fait l'auteur notre très cher Laurell K. Hamilton j'ai deja etait surpris mais heureuse de retrouver Edward. Il est vrai que nous avons eu aucune nouvelle de lui depuis quelque tome. De même que ce Tome a été beaucoup de surprises donc celle de Raphaël qui nous auraient prédits sa! Et puis Richard qui est toujours le même malgret tout. Politique, Politique pauvre Anita qui n'est pas douer a sa^^.

Dans l'ensemble je trouve que ces un de ses meilleurs tomes de cette série
Qu'est que nous réserve la suite???

Je vois que tu n'as pas trop aimé non plus cette bataille finale. Je la trouve aussi ridicule. "The power of love!!"

Sinon pour la toute fin du livre, ça ne change pas des autres tomes je trouve. LKH n'as jamais réussi à faire une véritable fin. C'est toujours construit de cette manière: Bataille finale plus une page et demi pour expédier les dernières explications et donner des nouvelles de tout le monde. J'ai toujours trouver ça frustrant, mais c'est déjà ainsi dans le tome 1.

Le power of love m'a plutôt plu en revanche, ça change du power of sex et ça "claque la gueule" de Richard qui ne supporte plus les effusions de fluides corporels et multiples comme unique source des pouvoirs d'Anita et JC... une évolution positive à suivre?

J'ai détester, pour deux raisons. D'abord, j'aime pas l'idée générale. Je trouve ça niais et facile. Mais j'aurais le même avis si c'était dans un autre livre. C'est juste quelque chose que je ne supporte pas, comme le romantisme mièvre et "culcul"
Mais dans Anita y a une autre raison qui me déplait. C'est que jusqu’à présent, l'ardeur c'était du désir et du sexe. D’ailleurs on reproche à plusieurs reprises à Belle-Morte de faire l’amalgame entre désir et amour. Et d'un seul coup l'ardeur change et offre de l'amour dans ce tome. Pourquoi?
J'ai eu l'impression d'un truc qui n'est plus assumé par l'auteur. Si l'ardeur devient désir et amour, alors Anita ne peux plus être une "pute". (Et encore une fois elle accumuuuuuule.. rahhhh!)

Mais si vous avez une explication sur ce changement bizarre je suis preneuse! (A moins que j'ai tout comprit de travers, ça arrive parfois ^^

Et puis, arrête d’être méchante avec Richard, le pauvre! Il suffit d'être patiente... à 60 ans, il auras tout comprit, je t'assure! :p