Quatrième de couv : Belle était loin d'être aussi jolie que ses soeurs. A quoi bon ?
Aux soirées mondaines, aux robes somptueuses, elle préférait les chevaux et les auteurs anciens.
Quand son père se trouva ruiné, elle en fut réduite à aller avec sa famille habiter une pauvre maison, dans un village au fond des bois.
Tous auraient pu vivre ainsi, heureux d’une existence loin du luxe et des lumières de la ville, mais le destin s’acharna une fois encore sur eux.
Quand son père revint au foyer avec l’histoire d’un château magique et de la terrible promesse qu’il avait dû faire à la Bête qui y vivait, Belle partit de son plein gré affronter le monstre et sa question sans cesse répétée : « Belle, voulez-vous… ? » Ceci est son histoire… une histoire d’amour et de rêve.
Mon avis : La première accroche que j'ai eue avec ce roman est la couverture, car je trouve celle-ci magnifique ! La seule adaptation du roman original de Madame de Beaumont que j'ai eu l'occasion de voir, est le dessin animé de Disney (ben quoi, il est super ce dessin animé ^^).
Il y a des romans, que l'on peut lire en plusieurs fois, d'autres qui sont trop complexes pour être arrêtés et il y a ceux que l'on ne peut pas lâcher tout simplement parce que la lecture est magique. Le roman "Belle" de Robin McKinley fait partie de cette troisième catégorie.
Je ne sais pas si c'est parce qu'il est raconté à la première personne (un peu comme un journal intime) par Belle ou bien parce que Robin a su reprendre la version originale, le père de belle qui se perd dans les bois et rencontre la bête etc., sans la morale bien pensante de l'époque, mais en tout cas les deux permettent de se plonger pleinement dans la magie de l'histoire. Sans oublier que les deux horripilantes soeurs ne sont plus dans cette adaptation !
Je reviens le temps d'une seconde sur le style du récit. Bien qu'il soit adapté au goût du jour, il ne perd pas pour autant la saveur du "il était une fois". Le vieux français saute, mais les expressions, vocabulaires d'antan et dialogues sont utilisés avec bon escient.
Autres libertés, bienvenues de l'auteur, Belle n'est pas belle et son côté rêveur n'a pas à envier son intelligence, ni son caractère. Le seul petit point que j’aurais accentué est la noirceur de certains passages, mais sans doute que l’homogénéité aurait été cassée.
Ce qui est un peu fou, c'est que tout le monde connaît plus ou moins "la belle et la bête" et donc la fin de l'histoire et malgré cela, le livre accroche, les pages captures et les lignes nous ensorcelles.