Bunnicula (série) - James et Deborah Howe - VO

NON ! Si si... Je ne peux pas résister à la tentation de partager ça avec vous. Ma perception du monde vient de s'élargir en découvrant l'existence de ce livre pour enfant (en anglais uniquement) qui raconte les aventures d'un lapin vampire. En plus, ça existe depuis longtemps cette histoire.

Le résumé du premier tome : La famille Monroe découvre dans un cinéma une boite à chaussures avec un lapin à l'intérieur. Il décide de l'appeler Bunnicula. Harold, le chien l'adopte tout de suite mais Chester, le chat reste sceptique. A cause des étranges marques sur son pelage et ses dents qui ressemblent à des crocs, Chester soupçonne fortement Bunnicula d'être un vampire.
Quand on découvre des légumes vidés de leur jus, Chester craint que Bunnicula finisse par être un danger aussi bien pour les gens que pour les légumes. Il essaye tout d'abord de prévenir les Monroe du danger et finit par recruter Harold pour l'aider à se débarrasser du lapin (la plupart du temps sans succès). Quand Harold finit par lui dire qu'il renonce, Chester décide de voler la nourriture de Bunnicula et l'empêche d'avoir accès à la cuisine. Le prenant en pitié, Harold aide Bunnicula à se rendre dans le salon pour que le lapin puisse festoyer de la salade des Monroe. Chester essaye de les stopper et la scène dégénère en bagarre générale. C'est à ce moment que la famille arrive et décide d'amener tout le monde chez le vétérinaire où Bunnicula est diagnostiqué avec une maladie rare qui l'empêche de manger de la nourriture solide. Ils repartent avec des consignes pour une régime 100% liquide. Chester est satisfait et tout est bien qui finit bien.

La série écrite par James et Deborah Howe est constituée de
* Bunnicula: A Rabbit-Tale of Mystery (1979)
* Howliday Inn (1982)
* The Celery Stalks at Midnight (1983)
* Nighty-Nightmare (1987)
* Return to Howliday Inn (1992)
* Bunnicula Strikes Again! (1999)
* Bunnicula Meets Edgar Allan Crow! (2006)

Et quelques jolies couv' pour la forme



Mes futurs gamins ont intérêt à être bilingues à la naissance parce qu'ils vont y avoir droit au lapin vampire

ça a l'air sympa comme tout. c'est destiné à quel âge ?

8 - 12 ans, c'est vraiment pour les enfants mais je trouve ça vraiment sympa comme idée. :) Un lapin suceur de jus de légumes

On aura tout vu

ça peut être une bonne occasion d'apprendre l'anglais avec les enfants !

hihi trop marrant ^^ il suce le jus des legumes on aura tout vu

Surtout une bonne occasion de traumatiser tes gamins avec les lapins (comme Anya).

J'ai parfaitement oublié de mettre ma critique du premier tome

Résumé : Dans la famille Monroe, il y a le père Robert, la mère Ann et les enfants Pete et Toby. Et bien-sûr il y a Harold le chien et Chester le chat, les animaux de la maison. Et la famille va encore s’agrandir avec l’arrivée d’un invité mystérieux trouvé dans un cinéma lors d’une projection de Dracula.


Avis : Impossible de resister à une couverture aussi belle et à une idée de lapin vampire suceur de jus de légumes aussi originale, même s’il s’agit d’une histoire pour enfants et que je suis a priori déjà bien grande. En tout cas, la lecture s’est avérée très plaisante. Contre toute attente, c’est le chien qui est le narrateur principal et c’est un bon gros chien patapouf comme on les aime et qui lui aime par dessus tout… les cupcakes au chocolat. Un vrai chien estomac sur pattes pas forcément fut-fut mais très attachant. Son acolyte le chat avec qui il s’entend curieusement bien est celui par qui l’intrigue s’emballe et on comprend bien pourquoi la curiosité tue habituellement le chat (Je rassure tout le monde : Chester va bien). Quant au lapin, objet du scandale, il reste silencieux et mystérieux, dort le jour et disparait magiquement de sa cage la nuit, laissant des légumes livides sur son passage. Le livre repose vraiment sur l’enquête que mène Chester pour prouver au monde entier que ce lapin n’est pas très catholique. Ça se lit vite, voire même ça se dévore une fois qu’on a planté les dents dedans. Le chien a un regard très philosophe sur le monde qui l’entoure, entrecoupé de grandes considérations sur les habitudes alimentaires de ses maîtres. L’humour est aussi très présent, notamment grâce aux actions du chat qui s’est s’auto-proclamé grand érudit et qui est néanmoins responsable des pires catastrophes dans cette maison. La meilleure scène reste celle impliquant un bout de viande et dont la traduction est absolument impossible en français. J’en ai pleuré de rire toute seule. C’est à la fois un gag visuel et un jeu de mot terrible dont j’ai eu beaucoup de mal à me remettre. Difficile d’en dire plus sans trop en dire. Le livre n’est vraiment pas épais mais il est à la hauteur de sa réputation. Tout est bien qui finit bien naturellement et je rêve déjà de retrouver la très attachante famille Monroe et ses animaux de compagnie dans la suite des aventures de Bunnicula (où il apprendra peut-être l’anglais…)

Citation :

Today vegetables… tomorrow the world!