Virus Cannibal (1982)

Virus Cannibal



Je viens de terminer un livre super intéressant sur l'évolution du zombie dans la culture mondiale et du coup, ça m'a donné envie de regarder les films de morts-vivants que j'avais chez moi et que je n'avais pas encore maté. Donc là, Virus Cannibal également connu sous le titre L'Enfer des morts-vivants du réalisateur Bruno Mattei (qui a du avoir honte de son film et qui l'a signé Vincent Dawn) (probablement en hommage à Vincent Price et à Dawn of the Living-Dead).

Alors Virus Cannibal, film à priori merdique sans aucun budget qui tente de surfer sur la vague Romero et son Zombie qui venait de sortir. Le titre original est bien mieux : Hell of the Leaving Dead (on reparquera un lien lointain mais bien présent avec le titre original du film de Romero : Dawn of the Leaving Dead). Alors Virus Cannibal, c'est un film de zombies fait par des types qui ont voulu apporter une touche écolo au cinéma de zombie. Le virus vient à cause d'une couille dans une station nucléaire d'énergie. La VF est ATROCE (j'ai rarement vu ça... je me disais "mais putain que les acteurs sont mauvais..."). En fait, on dirait vraiment qu'ils jouent comme des handicapés mentaux alors qu'en VO, ça passe bien mieux et des mouvements qui ont l'air débile en VF sont quasi naturels en VO.
Le film comporte malgré tout quelques bonnes scènes. Malheureusement, le réalisateur n'était pas du tout inspiré et certaines scènes qui auraient pu être trèèèèès bonnes sont finalement trèèèèès ratées. En fait, ce film AURAIT PU être super mais il ne l'est pas. Un film qui mériterait peut être de connaître un remake.

Beaucoup de spectateurs le considèrent comme le plus minable de tous les films des zombies de l'époque.

A noter que pour ce film, la bande originale de Zombie (de Romero) a été prise et replacée sur les images de ce film.

En conclusion, on se retrouve avec des scènes maladroites, pas très inspirées, des militaires pas du tout crédibles... Quel dommage... Finalement, il faut vraiment aimer les films de zombies (ou alors être curieux) pour le regarder entièrement.